Les parutions Milan Page Turners me font quelques fois sortir de mes genres de prédilection pour découvrir des romans et des auteurs tout simplement géniaux. Je pense notamment à L’affaire Jennifer Jones, You don’t know my name ou encore Photophobia. Maudits soient-ils en fait partis. Je pense que ce roman serait parfait pour la période d’Halloween puisqu’il nous plonge dans un univers où les spectres et zombies sont de mises.
Malicia, déscendante du célèbre chasseur de vampire ne vit que pour l’agence Helsing. Avec son équipe (ses trois meilleurs amis) et sous la houlette de son père, elle chasse toutes sortes de créatures et plus précisément les spectres grâce à son appareil photo. Lors d’une intervention, elle n’arrivera pas à mener à bien sa mission. Elle et ses trois amis seront contaminés et se livreront à une course contre la montre pour anéantir ce spectre et survivre… Mais les fantômes du passé pourraient bien être de la partie.
Courtney Alameda, l’auteure nous plonge directement dans son récit. Nous découvrons au fil des pages, l’agence, notre héroine, Malicia et ceux qu’ils traquent. Ce choix peut avoir deux effets. Nous tenir en haleine dès le début ou nous perdre dans la complexité de l’univers. Pour moi, ça a plutôt eu un effet positif. Il faut dire que l’on découvre toute l’étendue du courage de notre héroine. Malicia est une battante et elle le montre.
J’ai trouvé intéressante l’intrigue sur le spectre et ses volontés d’agir ainsi. L’enquête autour de ça sera l’élément central de Maudits soient-ils. Avec bien sûr, un petit côté horreur et frayeur. Car cette lecture nous plonge bel et bien dans un univers à faire peur. Le côté deadline ajoute un plus et une certaine tension à l’histoire. On ne niera pas que l’urgence de leur mission sera également au cœur de ce roman. Ajouté à cela, une petite romance attendrissante et toute légère, voila le combo parfait pour passer un bon moment de lecture.
En conclusion, une lecture assez surprenante, une petite équipe prête à tout pour découvrir et se protéger les uns des autres et une intrigue bien menée que je n’avais pas vu venir.
La couleur des mots 31/12/2017 18:52